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    LE MOUVEMEMENT ULTRAS

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    LE MOUVEMEMENT ULTRAS  Empty LE MOUVEMEMENT ULTRAS

    Message par fondateur Mar 18 Nov - 18:14

    Les ultras forment une catégorie particulière des supporteurs assistant aux compétitions sportives, dont le but est de soutenir de manière fanatique son équipe (ou son sportif) de prédilection. Ce type de supporters se retrouve surtout dans le monde du football, mais existe également de manière plus réduite en basket-ball, en handball, ou en hockey sur glace. Sébastien Louis définit les ultras comme étant les « jeunes supporters italiens qui s'organisent au sein d'associations pour soutenir activement les équipes de football à partir de la fin des années 60. Ils encouragent les leurs au moyen de slogans et d'animations visuelles .

    Les groupes de supporters d'une nature comparable à des ultras auraient existé en Hongrie en 1899 ; les Fradi-Szív de Ferencváros TC ont été fondés en janvier 1899. Suite à l'annonce de la création d'un club de supporters, 84 nouveaux membres sont enregistrés en tant que supporters en trois heures, 1000 en deux jours, 4000 en un mois. Les membres, selon le type d'abonnement, payent un montant différent : les membres simples ont une carte blanche, les supporters une carte verte, sur laquelle est indiqué le nom du titulaire2,3.

    Une forme de supportérisme similaire au mouvement ultra apparaît au Brésil en 1939 avec la création à São Paulo de la première Torcida organizada4. Ces groupes de supporters fanatiques n'ont rien à voir avec les organisations existantes jusque-là au Brésil comme ailleurs. Ils utilisent des bâches à leurs noms, agitent des grands drapeaux et chantent durant tout le match5. Dans le cas des Torcida, puis des ultras, ces groupes ne sont pas liés directement aux clubs dont ils portent les couleurs, contrairement aux clubs officiels de supporters existant depuis la fin du xixe siècle en Europe comme en Amérique du Sud.

    La fondation du mouvement en Europe
    Cette forme de supportérisme se développe en Europe via la Yougoslavie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les fameuses Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile rouge de Belgrade. Ce premier groupe prend pour nom Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87e minute aide à la naissance du mouvement. Les supporters envahissent le terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des fans de l'Hajduk Split marquent le football des années 1950 et années 1960

    L'Italie, berceau du mouvement

    Ultras italiens dans les années 1980
    Après la catastrophe aérienne de Superga, les dirigeants du Torino s'appuient sur leurs supporters fidèles qui se regroupent en juin 1952 sous le nom de associazione sostenitori dell'AC Torino. Puis, en août 1956, ils prennent le nom de Fedelissimi Granata7. Le but de cette association est de « réunir en une seule association tous les tifosi sincères du Torino pour organiser tous les déplacements possibles à la suite de l'équipe et défendre l'existence de la société contre toute fusion éventuelle »8. Cette structuration des tifosi donnent des idées à d'autres présidents de club, ainsi à l'Inter, est créé l'Inter Club Moschettieri7 ou les circolo biancoceleste pour la Lazio à Rome.

    Mais c'est dans la seconde partie des années 1960 que se développe le mouvement ultra. En effet, la société italienne traverse de profonds changement. Les jeunes, comme partout en Europe désirent s'émanciper de leurs parents. Dans les stades, ce modèle se reproduit et les plus jeunes supporters, qui sont souvent les plus fervents, quittent les clubs traditionnels pour fonder leurs propres groupes1. Ils se regroupent dans les tribunes où l'accès est le moins cher, souvent derrière les buts. Lors de la saison 1968-1969, voit le jour au Milan AC la Fossa dei Leoni qui est le premier groupe à se revendiquer ultra. Elle est née sous l'impulsion d'adolescents qui se retrouvaient près de la rampa 18 de la partie sud du stade San Siro. Puis, c'est chez le voisin de l'Inter de Milan qu'apparaissent les Boys San 1969 ainsi que les Ultrà Tito Cucchiaroni, de la Sampdoria de Gênes du nom d'un joueur populaire auprès des jeunes supporters de la Sampdoria9. C'est le premier groupe à porter le nom d' ultra. Ce terme a été choisi en référence aux ultraroyalistes qui faisaient aboutir leurs idées par la violence1. Le mouvement devient incontournable en Italie durant les années 197010, pendant lesquelles la culture « ultra » prend véritablement corps.

    Cette forme de supportérisme atteint la péninsule ibérique à la fin des années 1970, début des années 1980 : Biris Norte du FC Séville en 1975 puis Ultras Sur (1980) au Réal de Madrid et Boixos Nois (1981) au FC Barcelone ; Juventude Leonina en 1976 au Sporting Portugal puis Diabos Vermelhos du Benfica Lisbonne en 1982.

    Puis le mouvement ultra atteint la France au milieu des années 1980. Le premier groupe ultra en France est le Commando Ultra de l'Olympique de Marseille fondé en 198411, suivi des Boulogne Boys du Paris Saint-Germain Football Club et la Brigade Sud Nice de l'OGC Nice, tous deux fondés en 1985. Feront suite les Yankee Nord, les South Winners 8712 puis les Fanatics à Marseille, les Bad Gones à Lyon, les Ultramarines à Bordeaux.

    Cette forme de supporters laisse froid les pays de culture anglo-saxonne comme l'Angleterre, la Belgique ou les Pays-Bas dont les supporters préfèrent nourrir une relation directe et personnelle avec « leur » club plutôt que de passer par un groupe de supporters. C'est la base même de l'antagonisme qui oppose ultras (l'école dite italienne) et hooligans (l'école dite britannique). Toutefois, des ultras apparaissent dans ces pays dans le milieu des années 1990 : les Ultras Inferno du Standard de Liège en 1996 (qui sont une émanation du groupe hooligan Hell-Side13,14. Au début des années 2000, des groupes se montent au Royaume-Uni, les Red Ultras d'Aberdeen puis la Green Brigade en 2006 au Celtic de Glasgow. Seule l'Angleterre n'accueille pas de groupes ultra.

    Autre pays ayant sa propre tradition de supportérisme, l'Allemagne et ses fan-clubs remontant aux débuts des années 196015. Quelques groupes se montent au milieu des années 1980 comme les Fortuna Eagles du Fortuna Cologne et les Mad Boys de Leverkusen15. Mais c'est dans le milieu des années 1990 que le mouvement prend de l'ampleur dans les tribunes allemandes. En 1994, le premier groupe avec le nom « ultra » est créé au FC Nuremberg, les Prosillos Ultras de Fribourg en 1996, les Ultras Francfort en 199715. Ces groupes mettent du temps à s'implanter dans les « Kurve » (virages) car les fan-clubs y sont présents depuis des décennies

    Le soutien des ultras se traduit par l'animation des rencontres (tifos, chants, etc.) et par l'organisation de déplacements afin de soutenir l'équipe « à l'extérieur ». À la différence des autres groupes de supporters, souvent informels, un groupe ultra s'organise en une structure indépendante vis-à-vis du club. Parfois ces groupes se distinguent également par des engagements politiques, comme les groupes affichant les couleurs nationales, même si la plupart des groupes ultras sont apolitiques.

    Il n'y a pas de définition qui permet de définir le mouvement ultra mais des règles non écrites.

    l'autofinancement (par la vente de gadgets et adhésions) ;
    l'indépendance (vis-à-vis du club notamment) ;
    la solidarité entre membres du groupe ;
    la présence à domicile comme à l'extérieur ;
    la loyauté en cas de conflits avec d'autres supporters (pas d'utilisation d'armes ni d'attaque contre des non-ultras) ;
    le respect envers les ultras ayant de l'ancienneté.

      La date/heure actuelle est Sam 11 Mai - 10:53